Pour moi la massothérapie n’est pas seulement un noble métier, c’est absolument une vocation.
Lorsqu’il y a de ça 25 ans j’ai eu l’opportunité de découvrir et de pratiquer le massage, j’ai vécu un véritable coup de cœur!
Un ami ayant sa propre clinique en massothérapie, qui était gymnaste et professeur d’éducation physique m’a un jour proposé de me transmettre ses connaissances.
Je l’ai d’abord suivi dans son travail et ensuite il m’a accompagnée lors de massages que je donnais à mon tour, avec l’accord préalable du client bien entendu.
J’ai pu ainsi, lorsque j’ai pris assez d’aisance, commencer à offrir des massages et bâtir ma clientèle petit à petit.
Et coup de théâtre, mon ami qui m’avait enseigné me réservait une surprise de taille! Il décida de quitter la pratique de la massothérapie afin de se consacrer entièrement à la gestion d’une maison d’édition…et du coup il me refila tout : table à massage, livres, huiles essentielles et tout plein de matériel lié au massage, ainsi que sa clientèle (dont plusieurs m’adoptèrent comme massothérapeute).
J’ai alors découvert un monde formidable, dans lequel j’ai depuis ce jour l’occasion de donner des soins avec respect et bienveillance, comme un art que je développe au fur et à mesure que je prends toujours plus d’expérience.
Parce que mon approche ne cesse d’évoluer, je m’améliore constamment et c’est ce qui fait que rien ne stagne…tout évolue et se transforme au fil de mes apprentissages.
Au tout début, je n’avais pas encore de diplômes officiels en massothérapie, bien que ce que j’apprenais était tout à fait pertinent grâce à l’enseignement offert par un professionnel reconnu et qualifié. À ce moment-là j’étais maman à la maison et j’avais deux merveilleux jeunes enfants, je ne pensais pas faire cela à temps plein.
Ensuite, j’ai occupé différents emplois dont intervenante en prévention des abus commis envers les enfants, mais je n’ai jamais cessé de pratiquer le massage tout au long des années qui ont suivi.
Lorsque mon 3ième enfant avait presque 2 ans et que j’avais cessé de l’allaiter, mon conjoint constata que je ne désirais pas revenir à mon ancien boulot d’intervenante, travail que j’adorais mais que je trouvais trop difficile tant je voulais sauver ces enfants en souffrance! Il me suggéra donc fortement de commencer des études en massothérapie. Ce que je fis avec enthousiasme!
Et même si ce fut fort difficile, ce moment où je retournai sur les bancs de mon école afin de décrocher mon diplôme de kinésithérapie (qui est de la massothérapie avancée), après un cancer, car cela se passait quelques mois après que j’aie reçu mes derniers traitements de chimio et de radiothérapie, je n’ai jamais regretté.
Depuis ce jour, offrir des massages pour moi est assurément une vocation, une occasion de faire du bien dans la compassion et l’accueil de l’autre.